Un deux en un

J’ai un joli secret à vous dévoiler : le 20 mai, date du magnifique mariage de la douce guerrière et de son chevalier, mon prince est devenu officiellement mon mari, le matin même, en toute discrétion. Mon prince a toujours voulu se marier, m’en a parlé de nombreuses fois depuis 9 ans de vie commune, sans toutefois jamais poser le genou à terre. Ça n’aurait rien changé, je ne voulais pas me marier. Trop de stress, trop de monde, trop d’attention portée sur ma petite personne. Je n’ai jamais rien fêté dans ma vie en grand comité, ni anniversaire, ni crémaillère, ni baptême. D’ailleurs, je ne crois pas au dieu universel mais je rêve d’aller à Jérusalem, depuis que j’ai vu le film de Claude Lelouch La Belle Histoire : « Plus les histoires sont belles, moins les gens y croient ». J’ai une abeille tatouée à côté du nombril tant ce film m’a touchée. Et puis je ne voulais pas perdre mon nom de famille (ça, c’est peut-être mon côté anticonformiste). Comme toutes les filles, j’ai dû rêver petite à une belle robe de mariée, mais à mon âge, je trouvais cela inapproprié, qui plus est avec un enfant. Bref, no wedding for me ! Mais il ne faut jamais dire jamais… À l’annonce de mon cancer, mon prince a reparlé du mariage et moi, plongé dans mon combat et ne visualisant pas le bout du chemin, je commençais à lui répondre pourquoi pas, plus tard, dans l’été, peut-être… Hormis la maladie et la peur de mourir, il y a une chose qui me dérangeait de plus en plus, c’était de ne pas porter le même nom que bébé chat (mais pourquoi donc l’enfant prend automatiquement le nom du père ?!).

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